La fibromyalgie est une maladie fantôme qui atteint les nerfs. Elle se manifeste par des piques de douleurs et d’hyper-sensibilité physique, comme une sensibilité accrue du toucher qui empêche presque la personne de porter des vêtements. Cette maladie n’est pas reconnue au Québec. Elle est classifiée parmi les maladies imaginaires, mais elle est bien réelle.
Les douleurs ressenties sont parfois si intenses qu’elle empêche de bouger. Le seul traitement que les médecins peuvent prescrire est des pilules, des pilules et encore des pilules! Ah oui et ils peuvent également prescrire un suivi en santé mentale qui est plutôt inefficace car la fibromyalgie n’est pas une maladie imaginaire, mais un mal bien réel. Douleurs musculosquelettiques invisibles, pas de bleu, pas d’inflammation ni de blessure squelettique visible sur les radios.
Étant une maladie non reconnue, il nous est impossible d’avoir certaine adaptation pour le travail. Par exemple : impossible d’avoir des horaires adaptés. On nous dit souvent :<< si tu as mal, prends des Advil. >>, mais les analgésiques ne font rien. Douleur continue, fatigue écrasante et instabilité psychologique sont le lot quotidien des fibromyalgique. Rien n’y fait : les médicaments, les crèmes et même les massages sont inutiles, mais les bains d’eau chaude et bouillonnante sont bien pour soulager temporairement la douleur. Douleur invisible débilitante et incomprise…
Beaucoup de fibromyalgique aimerait avoir droit à des congés maladie supplémentaires car parfois la douleur nous fige pendant plusieurs jours. Des patrons plus compréhensifs seraient aussi très appréciés. Un environnement de travail adapté serait également apprécié. Des charges moins lourdes ou moins de charges lourdes ou des travaux plus légers.
Les fibromyalgiques veulent de la compréhension, pas du mépris!
-La voix des incompris. ©
Merci pour ce partage Éloïse! J’espère qu’il sensibilisera les gens à ses maladies invisibles qui sont bien réelles et difficiles à vivre au quotidien pour les gens qui en souffrent. N’en rajoutons pas en doutant et en les remettant en question.
Caroline