la parade du père

la parade du père

La neige devrait rester jusque pour Noel parce que c’est la plus fête de tout l l’année. On se donne des gros bisou  avec ceux qu’on aime.  Denise Kinlough

 

 

notre première neige en 2019

Nous sommes en novembre, il commence à faire un peu froid. Il est tard le soir et sa commence tranquillement à tomber. Le lendemain tout le monde se lève avec cette super neige qui nous tombes dessus. L’hiver viens de commencer !

Vive le café et les chocolat chaud

 

Se fixer des objectifs

Se fixer des objectifs

Est-ce si important de se fixer des objectifs dans la vie.
Moi je crois que c’est nécessaire, car dans la vie, il y a toujours des apprentissages à faire peu importe qui que l’on soit. L’objectif en tant que tel, nous pousse à se surpasser à atteindre et dépasser nos limites. Ça nous montre à ne pas se sentir écrasé par les difficultés, mais au contraire, il faut persévérer jusqu’au bout peu importe la situation.
Les objectifs nous aident à franchir graduellement les étapes de notre vie. Les médailles d’or olympiques ou la coupe Stanley des joueurs de hockey, c’est bien, mais pour l’être humain comme vous et moi, c’est de toujours continuer à faire des efforts dans nos activités pour mieux atteindre nos objectifs.

Luce Lafrenière
La clé en éducation populaire de Louiseville

Vivre avec un TDA

Qu’est-ce que le Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité? C’est à la base une difficulté à se concentrer de degré variable selon l’individu. L’hyperactivité se caractérise par un besoin de bouger plus important que la moyenne. Le TDA ne vient jamais seul. Personnellement, mon TDA est accompagné d’un trouble de la mémoire, d’hypersensibilité, d’angoisse et d’anxiété. Maintenant, décortiquons mes différents troubles et leurs conséquences.

Premièrement, mon trouble de la concentration ma causé beaucoup de difficultés à l’école. Je n’arrivais pas à travailler pendant une heure sur la même matière dans une classe bondée de jeunes gens bruyants. Je me retenais de faire répéter l’enseignant car je n’avais pas compris ce qu’il enseignait. J’avais peur que les autres élèves se fâchent après moi. Je me frustrais après ma mère parce qu’elle essayait de me faire faire mes devoirs après l’école : si je ne comprends pas en classe, je ne comprendrai pas plus à la maison. J’étais souvent envoyé en retrait parce que je faisais autre chose en classe, mais pourquoi je travaillerais quand l’enseignant ne peut même pas m’expliquer la matière de manière à ce que je comprenne? Je me voyais refuser l’aide des psychoéducateurs dans les écoles parce que mon cas n’était pas assez lourd. De là est née mon aversion pour l’école.

Mon trouble de la mémoire est également un gros problème. Je perds parfois de bref instant du passé proche, d’autre fois Ce sont des pans entiers de mes connaissances qui disparaissent. Perdre ma mémoire me fait douter du contrôle que j’exerce sur moi-même. En perdant des pans entiers de ma mémoire, je dois parfois poser les mêmes questions à plusieurs reprises pour que l’information se grave dans mon esprit. Cette contrainte fait souvent perdre patience à mes supérieurs car ils n’ont pas la patience de m’apprendre. Personnellement, mon hypersensibilité ne m’a pas vraiment causé de difficulté car j’ai appris à me maitriser assez vite. Pour l’angoisse, je dois avoir fait une seule crise dans ma vie car pour moi l’angoisse est un ennemi et que les ennemis je les attaques! Approche l’angoisse : je te botterai le derrière à coup de bottes à cap d’acier. Quand l’angoisse me bat : je paralyse, je panique, j’ai peur de mourir étouffé. La raison et la logique volent alors à mon secours et je retrouve mon état normal. L’anxiété est pire : elle me picosse, elle me poursuit, elle me harcèle et ce, jusque dans mon sommeil. Les situations d’anxiété sont pour moi une attaque et je réplique à ça par une contre-attaque très, très agressive. Quand on essaie de me bousculer, mon anxiété monte et je fini par exploser de rage et par blesser tout ceux qui passes à ma portée.

Vivre avec un TDA est l’enfer, être rejeté à cause de cela est pire encore.

-La voix des incompris. ©

Vivre avec la fibromyalgie

Vivre avec la fibromyalgie

La fibromyalgie est une maladie fantôme qui atteint les nerfs. Elle se manifeste par des piques de douleurs et d’hyper-sensibilité physique, comme une sensibilité accrue du toucher qui empêche presque la personne de porter des vêtements. Cette maladie n’est pas reconnue au Québec. Elle est classifiée parmi les maladies imaginaires, mais elle est bien réelle.

Les douleurs ressenties sont parfois si intenses qu’elle empêche de bouger. Le seul traitement que les médecins peuvent prescrire est des pilules, des pilules et encore des pilules! Ah oui et ils peuvent également prescrire un suivi en santé mentale qui est plutôt inefficace car la fibromyalgie n’est pas une maladie imaginaire, mais un mal bien réel. Douleurs musculosquelettiques invisibles, pas de bleu, pas d’inflammation ni de blessure squelettique visible sur les radios.

Étant une maladie non reconnue, il nous est impossible d’avoir certaine adaptation pour le travail. Par exemple : impossible d’avoir des horaires adaptés. On nous dit souvent :<< si tu as mal, prends des Advil. >>, mais les analgésiques ne font rien. Douleur continue, fatigue écrasante et instabilité psychologique sont le lot quotidien des fibromyalgique. Rien n’y fait : les médicaments, les crèmes et même les massages sont inutiles, mais les bains d’eau chaude et bouillonnante sont bien pour soulager temporairement la douleur. Douleur invisible débilitante et incomprise…

Beaucoup de fibromyalgique aimerait avoir droit à des congés maladie supplémentaires car parfois la douleur nous fige pendant plusieurs jours. Des patrons plus compréhensifs seraient aussi très appréciés. Un environnement de travail adapté serait également apprécié. Des charges moins lourdes ou moins de charges lourdes ou des travaux plus légers.   

Les fibromyalgiques veulent de la compréhension, pas du mépris!

-La voix des incompris. ©